Image d'archéologie - iconothèque de l'Inrapiconothèque de l'Institut national de recherches archéologiques préventives

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Redécouverte des moulins du Cairos et de l'ancien pont à Saorge (Alpes Maritimes). Les pluies diluviennes de la tempête Alex de 2020, a généré une crue exceptionnelle de la Roya. En emportant végétation et terrains bordiers, la crue a détruit des sites archéologiques mais a également mis au jour des installations d'exploitation de l'énergie hydraulique.

  • Réf. iconothèque

    12876

  • Fouille :

    Saorge, Alpes Maritimes, Provences-Alpes-Côte-d'Azur
  • Le couvrement du moulin bas, ancien moulin à huile, et une arche du pont, en cours de fouille en 2022. Au premier plan, la nappe phréatique dans la fosse creusée par la crue de la vallée de la Roya à Saorge (Alpes-Maritimes)
  • Le pont du Cairos vu depuis la route de Saorge (Alpes-Maritimes) avant l'opération archéologique en 2022.
  • Les moulins du Cairos tels qu'ils apparaissaient après la crue de la Roya en 2020 à Saorge (Alpes-Maritimes). En emportant végétation et terrains bordiers, la crue a détruit des sites archéologiques mais également mis au jour nombre de constructions enfouies, oubliées ou méconnues ; il s'agit notamment d'installations d'exploitation de l'énergie hydraulique.
  • Plan cumulé des moulins du Cairos à Saorge (Alpes-Maritimes). Les moulins haut occidental et haut oriental sont des moulins à grain. Initialement, ces deux moulins presque alignés, étaient dotés de chambres des eaux, à l'aplomb des meules, où se trouvent les turbines. Ils étaient alimentés par un canal qui captait l'eau en amont de la rivière et à partir duquel la distribution était assurée par des déversoirs dotés de martelières. Le moulin bas était un moulin à huile.
  • Restitution du site des moulins du Cairos à Saorge (Alpes-Maritimes) à la fin du 18ème siècle. L'ancien chemin creusé en 1593 à l'initiative de Charles-Emmanuel 1er, duc de Savoie, devient en 1793 une route royale, charretière. C'est probablement à cette période que remonte la construction du pont en pierre sur la Roya, dont trois arches nous sont parvenues et qui enjambe deux moulins à grain ainsi que le canal qui les alimente.
  • La voie Charles-Emmanuel IV mise au jour par la crue dans un défilé en aval du Cairos  à Saorge (Alpes-Maritimes).
  • La première arche du pont vue de l'ouest avec, à gauche, le canal qui passe au-dessous, à droite, la voûte du moulin haut occidental sous la seconde arche, vestiges redécouverts durant la fouille de sauvetage en 2022 à Saorge (Alpes-Maritimes).
  • Dernier état d'occupation des moulins mis au jour à Saorge (Alpes-Maritimes) après démolition des voûtes et arches du pont. Deux meules empilées sont encore en place alors que le dallage du sol remploie de nombreuses meules cassées. Les points oranges servent au calage des relevés photogrammétriques.
  • Après enlèvement du sable de crue dans le moulin bas durant la fouille de sauvetage à Saorge (Alpes-Maritimes), sont apparus les surfaces extérieures des voûtes qui l'isolent de la nappe phréatique et une meule déplacée.
  • Le moulin bas tel qu'il apparait après débroussaillage à Saorge (Alpes-Maritimes). Il est adossé au moulin haut à gauche, et au pont à droite. Le fleuve en crue l'a traversé de part en part, des pans entiers de murs ayant été retrouvés sous la couche de sable qui l'a envahi.
  • Le canal redécouvert à Saorge (Alpes-Maritimes) qui alimentait les moulins présente plusieurs états successifs. Le plus ancien a conservé des déversoirs dotés de martelières.
  • Mis au jour durant la fouille de sauvetage à Saorge (Alpes-Maritimes) des premier sols d'occupation : le moulin haut occidental est posé sur deux chambres des eaux dont on aperçoit quelques trouées dans les voûtes. Le sol, une dalle mortier, est percée par un orifice au pied de la meule permettant le passage de la trempure, pièce métallique qui sert à régler l'écartement des meules.
  • Deux meules à grain en place à Saorge (Alpes-Maritimes). Elles reposent sur un muret circulaire doté d'une ouverture permettant l'accès au mécanisme d'entrainement. 
  • Vestiges du mécanisme d'entrainement d'un des moulins mis au jour à Saorge (Alpes-Maritimes): Le pal (axe métallique) fiché dans la bassègue (axe en bois) sous la meule dormante.
  • Vestiges du mécanisme d'entrainement d'un des moulins mis au jour lors de la fouille à Saorge (Alpes-Maritimes). La chambre des eaux sous les meules en place. La bassègue qui dépasse sous la voûte a perdu son embase ainsi que sa roue à godets. Le canal d'amené, au fond n'est pas étanche. A l'intérieur se trouvait une canalisation en bois, l'abée.
  • La meule du moulin bas déposée lors de la fouille à Saorge (Alpes-Maritimes). Les meules à huile ont un orifice carré et roulent sur la tranche afin d'écraser les olives. 
Le couvrement du moulin bas, ancien moulin à huile, et une arche du pont, en cours de fouille en 2022. Au premier plan, la nappe phréatique dans la fosse creusée par la crue de la vallée de la Roya à Saorge (Alpes-Maritimes)

  • Réf. iconothèque

    12877
  • Le couvrement du moulin bas, ancien moulin à huile, et une arche du pont, en cours de fouille en 2022. Au premier plan, la nappe phréatique dans la fosse creusée par la crue de la vallée de la Roya à Saorge (Alpes-Maritimes)

  • Fouille :

    Saorge, Alpes Maritimes, Provences-Alpes-Côte-d'Azur

  • Auteur du document

    © Bernard Sillano, Inrap

  • Archéologue responsable d'opération

    Bernard Sillano

  • Année de création

    2022

  • Catégorie

    Photo

  • Période(s)

    Époque moderne; Période contemporaine

  • Thème(s)

    Habitats, architecture, édifices; Industrie, artisanat

  • Fichier source

    12877_vignette_004.JPG

    Taille fichier HD / Dimensions / Résolution

    8.86 Mo / 5184 x 3456 px (182,88 x 121,92 cm) / 72 dpi
  • Licence Creative Commons
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